Dernier livre lu

Mai 2014

1. The Mortal Instruments : City of Glass - Cassandra Clare
   
2. The Mortal Instruments : City of Fallen Angels - Cassandra Clare
   
3. The Mortal Instruments : City of Lost Souls - Cassandra Clare
   
4. The Mortal Instruments : City of Heavenly Fire - Cassandra Clare
   
5. Scandal in Bohemia - Arthur Conan Doyle
   

Juin 2014

1. Crimes à la librairie - Collectif
   
2. The Fault in Our Stars - John Green (Audiobook lu par John Green)
   
3. The Fault in Our Stars - John Green (Movie tie-in version)
   
4. Redemption's Heir : Summoned - Anne M. Pillsworth (ARC copy) 
   
5. Anatomy : Anatomy of a Boyfriend - Daria Snadowsky
   
6. Shatter Me : Shatter Me - Tahereh Mafi
   

Juillet 2014 (BOOKTUBEATHON!!!!!!)

1. Anatomy : Anatomy of a Single Girl - Daria Snadowsky
   
2. Since You've Been Gone - Morgan Matson
   
3. Attack on Titan #1 - Hajime Isayama
   
4. Le Petit Prince - Antoine de Saint-Exupéry
   
5. Attack on Titan #2 - Hajime Isayama
   
6. Attack on Titan #3 - Hajime Isayama
   
7. Attack on Titan #4 - Hajime Isayama
   
8. Fangirl - Rainbow Rowell
   

Août 2014

1. Where Rainbows End - Cecelia Ahern
2. We were liars - E. Lockhart
3. Losing It - Cora Carmack
4. Qui es-tu Alaska - John Green

Septembre 2014

1. Escalana - Ariane Gélinas
2. Clockwork Princess (manga) - Cassandra Clare
3. L'Ange mécanique - Cassandra Clare
4. Les sangs - Audrée Wilhelmy

Octobre 2014

1. Chaque automne j'ai envie de mourir - Véronique Côté
2. The Cuckoo's Calling - J.K. Rowling/Robert Galbraith
3. Peut-être jamais - Maxime Collins
4. S.A.S.H.A. - Martin Michaud

J'admire le rythme ! ^^

Haha merci ^^ Même si je trouve que je ne lis pas assez/assez vite

Delirium de Lauren Olivier. Je viens t'attaquer le tome 2 =P

"Les mots qu'on ne me dit pas", Véronique Poulain.

Je l'ai acheté hier soir, et j'ai fini de le lire ce soir. Il faut dire que le livre n'est pas très épais : 140 pages, de gros caractères, et ce n'est pas une histoire suivie mais plutôt un enchaînement d'anecdotes racontées en une ou deux pages.

Aussi incroyable que cela puisse paraître, c'est la première fois que je lis quelque chose qui porte sur la vie d'enfants entendants de parents sourds. Le sujet semble devenir populaire depuis la rentrée, mais franchement, on ne nous a pas consacré grand chose jusqu'ici.

La lecture est simple, très hachurée dans sa présentation, puisque on passe de petites histoires en petites histoires, mais ce n'est pas désagréable. Je me suis pas mal reconnue, voire BEAUCOUP reconnue dans la majorité des anecdotes, mais à la différence de Véronique Poulain, je n'ai pas ressenti et vécu la surdité de mes parents de la même façon. Elle m'a laissé une impression plutôt négative dans son rapport à la surdité pendant son enfance et adolescence, des réactions parfois brutales face au monde extérieur, alors que je l'ai toujours vécu comme une fierté décomplexée. Mais c'était particulièrement enrichissant de lire son témoignage, surtout qu'on n'a pas grandi à la même époque (elle est des années 60-70, moi des années 90-2000). Les anecdotes du quotidien m'ont été les plus parlantes, parce que je constate que quelle que soit l'époque, on a vécu finalement pratiquement la même chose. Le besoin d'avoir le son de la télé à la maison pour avoir une 'compagnie', les bruits insupportables qu'ils font sans s'en rendre compte (l'aspirateur à 8 h du matin, la mastication à table, plus notamment), les crises de nerfs, la honte face à certaines situations, la fierté face à d'autres, leur maîtrise parfois difficile de la langue française écrite...

A souligner aussi très notamment ce passage du livre où elle met en avant l'absence de concepts abstraits et la compréhension souvent très "brute" des choses. Oubliez la psychologie, la philosophie et toutes ces choses qui sont finalement 'peu concrètes', peu matérielles. Il n'existe pas non plus de second degré, de sous-entendus ou d'expressions, ce qui crée parfois de gros problèmes de communication et de compréhension dans les échanges avec leurs enfants entendants. Véronique Poulain évoque à un moment donné le fait que son père aurait préféré avoir une enfant sourde, parce qu'il aurait ainsi pu la conseiller, la comprendre, la guider. Mes parents n'ont pas partagé ce souhait (c'est même tout l'opposé), mais je le comprends. Quand l'enfant entend, il appartient à un autre monde, dont les parents ne peuvent pas appréhender les règles. La distance est alors plus importante, et la communication plus difficile. C'était très bien qu'elle le souligne.

L'une des choses que je n'ai en revanche pas retrouvée, ce sont les responsabilités et le fait de devoir mûrir très vite pour pouvoir au mieux les aider. Mais elle explique dans le livre que ses parents ne la sollicitaient pas énormément pour de l'aide pour les tâches quotidiennes (outre la traduction dans les moments classiques, comme chez la boulangère ou pour les films/infos), ce qui constitue peut-être une petite différence avec mon propre vécu.

En tous les cas, c'est agréable de pouvoir lire la façon dont une autre personne a grandi dans ce contexte si particulier aux yeux du reste du monde, mais finalement très normal pour nous. C'est la confrontation avec le monde extérieur qui rend notre situation unique.

Ceci dit, c'est marrant, parce que je sors de ma lecture un peu... blasée, en fait. Mais pas négativement, je ne sais pas si ça a du sens. Parce que je suis baignée dedans au quotidien depuis que je suis née, tout m'a paru extrêmement familier, c'est peut-être pour ça. Ce n'est qu'à partir du moment où j'ai lu quelques commentaires au sujet du livre que j'ai pris conscience que certains des passages pouvaient paraître amusants, vus d'un œil extérieur, et c'est rafraîchissant d'avoir le point de vue de personnes extérieures.

"Les dieux voyagent toujours incognito" - J'ai beaucoup aimé ! La fin m'a laissé plus dubitative en son dénouement, mais le fond est très bon, concernant le sujet du développement personnel.

Novembre 2014

Fangirl - Rainbow Rowell (Collector's Edition)

Décembre 2014

The Perks of Being a Wallflower - Stephen Chbosky
Harry Potter and the Philosopher's Stone - J.K. Rowling

"Comprendre le féminisme" - Une lecture intéressante, mais les auteures m'ont un peu perdue par moments, au niveau du style de l'écriture, je devais parfois relire certains extraits pour que ça pénètre pleinement Mais il y avait des approches par thématiques, notamment historiques, et c'était pas mal.

J'en ai lu pas mal ces derniers temps :
- Les pages de notre amour de Nicholas Sparks : Gros coup de coeur! J'avais adoré le film, et le livre est encore mieux! ♥
- Alice au Pays des Merveilles : Depuis que je voulais le lire! Au final ça reste pas mal, mais c'est pas mon conte préféré^^
- Hate Liste de Jennifer Brown : Un livre très beau et bouleversant.
- Je veux vivre de Jenny Downham : C'est pas le livre le plus beau que j'ai lu, mais il reste très sympa et bien émouvant.
- Cinquante nuance de Grey/plus sombres/plus clairs (le trois tomes quoi) : C'est vraiment pas de la grande littérature.. J'ai pas apprécié plus que ça.. Les premier tome est plat y'a pas d'histoire. Les deux suivants sont un poil mieux. J'ai voulu lire par curiosité, quelle idée..

Moi j'avais été déçu par le livre de The Notebook ^^ C'est pratiquement pas la même histoire que le film en fait xD 

Harry Potter and the Order of the Phoenix - J.K. Rowling
Harry Potter and the Philosopher's Stone - J.K. Rowling
The Perks of Being a Wallflower - Stephen Chbosky
The Hunger Games - Suzanne Collins
My True Love Gave To Me - Collectif
Là où j'irai - Gayle Forman
Catching Fire - Suzanne Collins
The Fault in Our Stars - John Green
Just One Day - Gayle Forman

Nick a écrit:

Moi j'avais été déçu par le livre de The Notebook ^^ C'est pratiquement pas la même histoire que le film en fait xD

Ah moi au contraire, j'ai même préféré le livre au film!
Mais si, c'est la même histoire, c'est juste qu'ils développent pas la même chose =P

Nick a écrit:

Là où j'irai - Gayle Forman

Tu en as pensé quoi? (C'est un de mes livres coup de cœur! ♥ )


Je me suis un peu calmée sur la lecture, mais je reprends doucement =P
J'ai fini de lire L'appel de l'ange de Musso. J'avais jamais lu de Musso, et finalement j'aime bien le style. Et j'ai beaucoup aimé l'histoire et les retournements! Du coup j'attaque un autre livre de Musso =P

je viens de finir le meilleur des mondes, je me suis regalé, depuis le temps que je voulais le lire, j essairai de donner un avis detaillé plus tard dés que j ai le temps mais il est super interessant, encore merci Ludo pour ce cadeau

Maintenant je passe à Franny et Zooey de JD Salinger

Vous me donnez envie de le tenter, tiens

J'ai un peu déserté la lecture en ce moment.. Faut que je m'y remette =P
Mais j'ai lu il y a quelques jours "La malédiction de Neferet" qui est une nouvelle de la saga "La Maison de la Nuit". J'ai fort apprécié et c'était sympa de retrouver le personnage de Neferet, et surtout de la voir sous un nouveau jour^^

Ça fait du bien de se replonger dedans ^^

Mon dernier livre lu, "La capacité d'être seul", de Winnicott. Intéressant et ça se lit très vite !

Mon dernier livre lu est "Dévoile-moi" de Sylvia Day.
Beaucoup le comparait à "Cinquante Nuance de Grey". Ouais, ça y ressemble un peu pour certaines similarités dans l'histoire ou pour le héros, une sorte d'apollon assez autoritaire, mais ça s'arrête là.
Déjà y'a pas le message de "t'es une femme? Alors soumets-toi et tais-toi" que je trouvais à Grey. Là au moins y'a une histoire d'amour et quelques passages romantiques (Non, j'en voyais pas dans Grey). Et c'est carrément bien écrit, au moins y'a pas "baiser" à toutes les pages. Bon, par contre y'a du sexe, souvent (trop même, à des moments c'était toutes les 5 pages..).
Mais au final l'histoire est pas mal, et l'histoire d'amour prenante, on a envie de suivre leurs aventures.
Ah et l'héroïne n'est pas à baffer, comme c'était le cas pour Grey. (ça se voit pas que j'ai pas aimé Grey hein xD )

Dans le train de retour, j'ai commencé et fini (faut dire qu'il est court ^^) le livre de Charb : "Lettre aux escrocs de l'Islamophobie qui font le jeu des racistes". J'ai trouvé la réflexion pertinente et intéressante.

"L'homme qui voulait être heureux", de Laurent Gounelle - Une lecture agréable, intéressante et enrichissante. Ceci dit, je lui ai préféré "Le philosophe qui n'était pas sage" du même auteur. Je trouve que l'écriture comporte parfois quelques maladresses et niaiseries dans son ton général, mais je vais mettre ça sur le compte du fait que c'était le premier livre de Laurent Gounelle. Ceci étant dit, il apporte des réflexions intéressantes pour les personnes qui souhaitent travailler sur elles-mêmes et permet de voir les choses sous une autre perspective, surtout si on n'a jamais eu l'impulsion d'entamer une démarche en le sens d'un développement personnel auparavant.

Je pense que c'est le genre de livres à lire au moins une fois, il pose de vraies et bonnes questions.

"Nous sommes tous des féministes", par Chimamanda Ngozi Adichie - Je commencerai avec cet extrait, que j'ai trouvé intéressant, pages 20 et 21 :


Voilà le genre de lectures que je trouve importantes. Dans le cas présent, non parce qu'elle apporte une vision spécialement novatrice, car la plupart des choses qui y sont dites ont déjà été mises en avant, mais parce que l'auteure y apporte un point de vue novateur à la lumière de sa propre expérience, elle qui a vécu ses jeunes années au Nigéria. Le poids des conventions sociales y est encore plus oppressant et elle explique avec beaucoup de justesse que, même inconsciemment, il y aura toujours une tendance générale à attendre quelque chose de différent d'un homme et d'une femme. Une femme qui fait preuve d'autorité est susceptible d'être critiquée, là où un homme qui fait preuve de la même autorité aspire au respect. Cet exemple qui pourrait figurer parmi d'autres se retrouve dans tous les types de sociétés au final, à des degrés certes plus ou moins différents.


Et c'est malheureux, parce que ces paroles ou attitudes sont souvent inspirées par de bonnes intentions, comme quand elle raconte l'anecdote de ce journaliste nigérian qui avait voulu lui donner un conseil en lui expliquant attristé qu'il fallait qu'elle évite de se présenter comme une féministe car les féministes sont malheureuses et ne trouvent pas de mari.

Il y a presque autant de définitions du féminisme que de féministes. Le noyau de base à mon sens consiste en une aspiration à l'égalité et à la liberté de choisir ce que l'on veut être. Non en tant que femme, mais en tant qu'être humain. Se catégoriser féministe n'est pas un rejet des hommes, on parle au nom des discriminations qui sont faites à raison du sexe, mais en qualité d'être humain, les hommes devraient se sentir tout autant concernés que les femmes. Mais comme Chimamanda Ngozi Adichie le dit très bien dans son livre, le mot 'féministe' est chargé de connotations négatives : on déteste les hommes, on ne s'épile pas, on n'a aucun sens de l'humour... Ce qui est navrant, car cela jette parfois le discrédit sur les idées féministes et ça porte atteinte à l'écoute et à l'attention que l'on peut accorder au message pourtant important qui est véhiculé.

Pages 24 et 25 :


J'ai été aussi très marquée par un court passage où elle explique qu'elle continue de lutter parfois contre les schémas de pensées qui sont ancrés en elle. Il s'agit d'une réévaluation constante de tout ce qu'on nous a poussé à intégrer lorsque nous nous sommes construits. Et je m'y reconnais.

La nouvelle "Les marieuses", qui suit son essai, est également un témoignage intéressant de son mariage arrangé par son oncle et sa tante avec un nigérian en voie de devenir médecin, qui avait migré aux Etats-unis. Elle y raconte son arrivée sur place et le comportement révélateur du poids des conventions sociales qu'elle a eu à subir, aussi bien de la part de son mari que de sa famille.

Une lecture que je recommande donc. Le livre se lit très facilement et il est court.

Tiens, ça m'a l'air chouette, le livre m'avait déjà intrigué lorsque je l'avais vu à la médiathèque : je l'emprunterai peut-être la prochaine fois que je le verrai.

En vrac, quelques trucs que j'ai lus dernièrement :

• De la misère en milieu étudiant... : court essai absolument passionnant, piquant, incisif, parfois excessif mai toujours pertinent.
  
• Cahier d'un retour au pays natal - Aimé Césaire : superbe. A la fois sensible et politique.
  
• Britannicus - Racine : raah, j'adore cette façon qu'ont les auteurs de la période classique de distiller de la poésie dans le théâtre ; les vers sont très beaux.
  
• La Tempête - Shakespeare : je l'ai lu en français, on ne m'y prendra plus parce que je pense que l'ouvrage perd la grande partie de son intérêt - la façon dont Shakespeare manie la langue anglaise, là aussi entre poésie et théâtre. Reste que c'est immanquablement drôle, l'humour de Shakespeare étant d'une surprenante actualité. 
  
• Lettre d'une inconnue - Zweig : je ne peux pas m'enlever de la tête que Zweig écrit de la littérature de gare, plutôt bien écrite mais excessivement sentimentale (surtout ici) ; mais si on accepte ce postulat, ce Lettre d'une inconnue se lit d'une traite, sans possibilité de le relâcher jusqu'à une très belle page finale. Le style est clair et concis, à défaut de briller, et la brièveté de l'ouvrage le rend assez percutant. 
  
• La leçon - Ionesco : certains passages sont très drôles, étant personnellement très sensible au théâtre de l'absurde, et le fond emporte des réflexions intéressantes sur le langage évidemment, mais aussi l'éducation. Dommage que Ionesco appuie parfois tellement ses effets comiques, en se répétant inutilement - alors que l'absurde, pour être percutant, gagne à être bref, débité comme une banalité (comme une forme d'humour pince-sans-rire) et non répété inlassablement -, que ça perd de son potentiel comique.
  
• Le chef-d'oeuvre inconnu - Balzac : je ne m'attendais pas à autant aimer. C'est une courte nouvelle sur l'histoire de l'art et la création artistique en particulier. Certaines descriptions sont magnifiques et les dernières pages sont formidables.
  
• De l'inconvénient d'être né - Cioran : c'est décevant sur le fond, car Cioran ne développe rien et ses prises de position cyniques ont souvent l'air de celles d'un individu en pleine crise adolescente, mais il y a tout un tas d'aphorismes qui me font rire et certains sont à la fois pertinents et stylistiquement beaux : "Quand chacun aura compris que la naissance est une défaite, l'existence, enfin supportable, apparaîtra comme le lendemain d'une capitulation, comme le soulagement et le repos du vaincu".
  
• Poèmes saturniens et Fêtes galantes - Verlaine : le premier recueil est tout chouette, le second un peu plus classique. 
  

"Heureux sans Dieu, ni Religion", de Michel Piquemal - J'ai tout bonnement adoré. Une pensée organisée, cultivée, respectueuse, et présentée dans des termes réfléchis et de manière intéressante. Il s'appuie sur les textes, sur des faits historiques, tout en communiquant par ses propos un athéisme heureux et décomplexé, et qui sans cracher vulgairement sur la religion, en apporte une vision critique. Il est qui plus est très agréable à la lecture, tant dans le style que dans le découpage clair du propos en parties et sous-parties. Je le recommande vivement aux intéressés.

Discours de la servitude volontaire, de Étienne de La Boétie.

Ca a été ? A chaque fois que je le commence, j'ai du mal à le terminer à cause du vieux français ^^

Ah oui, nickel ! La langue ne m'a pas du tout dérangée, c'est bizarre (et pourtant, je l'ai lu une nuit où j'avais la fièvre et toussais comme c'est pas permis ). Il a l'avantage d'être court, mais je l'ai trouvé intéressant. Bon évidemment, parfois à remettre dans son contexte de l'époque, mais j'arrêtais pas de me dire que ça aurait été bien pratique de garder son livre en tête à l'époque de la seconde guerre mondiale...

Pendant mes vacances :

"Les femmes et la science", de Gérard Chazal - Excellente lecture, que j'ai d'ailleurs fini d'une traite (bon, 3 h 30 dans les bouchons, ça aide ). Il dresse un portrait général de la situation des femmes et de leur rapport à l'éducation jusqu'à une certaine époque, et désigne au travers de divers portraits de femmes scientifiques les divers obstacles auxquels elles ont dû faire face, à commencer par le refus de les éduquer en ce sens et le refus de les laisser accéder à la connaissance (certaines devaient lire en cachette, à la lueur d'une bougie, pour s'instruire dans le domaine des sciences). Combien elles ont dû se battre pour un tant soit peu de reconnaissance. Très peu sont parvenues à travailler autrement que dans l'ombre d'un homme, quasi aucune n'est parvenue à enseigner ou à transmettre son savoir jusqu'aux évolutions récentes. Elles ont dû se battre pour se faire une place, et l'intelligence de celles qui y parvenaient était qualifiée comme une exception parmi les femmes (parce qu'une femme intelligente, qui sait manier des connaissances scientifiques, c'est contre-nature, évidemment ). Je conseille le livre à tous les imbéciles qui clament que les sciences sont pour les hommes et que l'Histoire montre que seuls eux peuvent être des génies parce que les grands noms de l'Histoire le prouve.

"La mort n'est pas une terre étrangère", de Stéphane Allix - C'est Stéphane Allix qui a éveillé mon intérêt pour la médiumnité il y a plus d'un an. Ancien reporter de guerre, il a dû faire face à la mort de son frère en Afghanistan, ce qui l'a beaucoup changé. Il y explique le cheminement qu'il a fait depuis, et sa quête de réponses sur l'existence d'une vie après la mort. Il a beaucoup voyagé en s'intéressant à différentes interprétations, différentes cultures (chamanes, boudhistes...) et a mené des tests rigoureux sur les plus grands médiums français (dont Florence Hubert et Henry Vignaud, qui sont deux de mes chouchous). Ses conclusions sur tous les plans sont intéressantes, parce que le fond se recoupe à chaque fois. Les idées à travers les cultures sont les mêmes, mais elles sont présentées différemment. Il a approché la chose avec scepticisme, mais curiosité. Et certains des résultats qu'il a obtenus éveilleraient au moins la curiosité des plus réfractaires.

"Le droit des femmes", de Evelyne Pisier & Sarah Brimo - C'est un livre petit format, mais l'introduction historique était vraiment passionnante, parce qu'elle synthétise des années de lutte pour la reconnaissance des droits des femmes, qui ont toujours été placées sous le contrôle des figures masculines, et souligne combien les progrès en la matière sont récents.

"Citoyennes, armons-nous !" (de Théroigne de Méricourt, 1792), "Veuillez être leurs égales" (George Sand, 1848) et "Il est temps" (Elisabeth Guigou, 1998) - Il s'agit d'un livre réunissant trois discours féministes ayant marqué l'Histoire. Il rappelle d'une part que des individus engagés pour une même cause peuvent vivre cet engagement très différemment, en l'approchant sous des angles différents. Il y a probablement autant de définitions du féminisme que de féministes. Néanmoins, nombre de femmes ont marqué l'Histoire par leurs idées, même si on les a fait taire, souvent de la plus barbare des façons (Olympe de Gouges a été guillotinée, Théroigne de Méricourt a été fouettée nue, en public, et a finalement sombré dans la folie, internée une vingtaine d'années jusqu'à sa mort).

"Évades de l'enfer", de Hal Duncan - J'avais qu'une envie, enfin le terminer. Je l'avais commencé il y a trois ans, et l'ennui avait eu raison de ma motivation à le finir. Je l'ai donc fini, non sans mal, parce que j'avoue que l'histoire ne m'a pas accrochée...