Dernier film vu

Ludo a écrit:

Effectivement, ça se discute. La noirceur n'est pas la même, disons : elle est très prosaïque dans La Science des Rêves, tandis qu'elle est sans doute plus "conceptuelle" dans Eternal Sunshine (jusque dans la réalisation, avec un enchaînement de saynètes qui pourrait agacer), avec une réflexion sur le temps qui passe, l'éphémère, la mémoire (fabuleux concept SF), la culpabilité. Rien que le thème du film - deux personnes qui s'effacent de leurs mémoires pour oublier la souffrance - est à mon sens d'une tristesse incroyable, mais c'est sans doute très personnel, là encore.

Effectivement, il doit y avoir un élément de subjectivité dans nos perceptions respectives parce que, personnellement, le désir d'oubli n'a jamais été quelque chose de fascinant pour moi (je ne l'ai jamais souhaité ; c'est davantage la capacité de "vivre avec" un souvenir, de passer à autre chose qui m'a attirée/fascinée que l'idée d'oublier).

Citation :

Et yep, je vais le regarder, Voyage au bout de l'enfer, même si les films sur la guerre ne me fascinent pas en général.

En fait, c'est un film sur la guerre qui se concentre très peu sur la guerre, au final (sur 3h de film, seule la partie centrale, d'environ 45mn, me semble-t-il, est consacrée au Vietnam). C'est surtout centré sur les personnages, et la majorité du temps, on est dans leur ville d'origine.
Bref, si tu penses que ça va être des mecs qui pataugent dans la boue avec un fusil pendant trois heures, tu peux être rassuré

Citation :

Pour American Hustle, Louis C.K fait plusieurs (très chouettes) apparitions, cela dit   

Gnia
Non mais c'est pas juste de me détruire le truc pour reconstruire sur les ruines ensuite


Concernant Thirteen, je l'ai vu il y a longtemps et je crois que j'avais bien aimé sans plus.
Cela dit, mon jugement devait être biaisé, parce que c'était mon époque d'acceptation de mon orientation sexuelle où je voyais tous les films à contenu ne serait-ce que vaguement lesbien, et que je me souviens avoir été déçue que les héroïnes ne se sautent pas dessus en s'embrassant à pleine bouche, donc bon  

Concernant Thirteen, j'y suis assez attachée depuis des années, mais objectivement, c'est pas LE film aux qualités exceptionnelles. Il est assez caricatural sur certains points, et ESSAYEZ DE ME FAIRE CROIRE QU'ELLES ONT 13 ANS, faut arrêter de nous prendre pour des bleus

"Le premier jour du reste de ta vie" et "Conjuring : les dossiers Warren".

the Ryan initiative
j'ai beaucoup aimé, un film d'espionnage original et de très bons acteurs (Chris Pine, Kevin Costner et Kenneth Branagh) un vrai plaisir

Pompei j'avais peur que se soit juste pour les effets spéciaux mais en fait la 3D est tellement bien faite qu'on ne sent pas d'efforts particulier pour dire que c'est de la 3 D et l'histoire est plutot bien construite une très bonne surprise

Dallas Buyers club
je sais pas se qui a pris à la grand ère d'amener un gamin qui devait avoiir au max 7-8 ans parce que vraiment c'est pas un film pour lui
aborde le sujet du SIDA avec un personnage qui est quand même la caricature d'un gros con mais qui avec la maladie se bat et devient nettement plus ouvert aux autres
ne pas oublier les mouchoirs j'ai beaucoup aimé

Je suis assez curieuse pour Pompeï, mais j'en ai eu un mauvais écho qui m'a un peu refroidie, j'ai peur d'être déçue :/ Mais je pense que ma curiosité sera suffisamment forte pour me pousser à y aller ^^

Je m'endors devant "American Beauty" ces jours ci ^^

Faut vraiment que je le regarde à nouveau, celui-ci^^

Pas mal de films pour moi ces derniers jours : The Barber des frères Coen (qui m'a pas mal touchée, même s'il a des défauts), Rambo () et The Good, the Bad and the Ugly (beau mais... je me suis un peu fait chier ).

supercondriaque : j'ai souvent du mal avec les comédies françaises mais honnètement j'ai ri tout le long
il a ses défauts en particulier au niveau de la cohérence mais bon ça donne une comédie légère et tr_ès ympa

Fish Tank - Des qualités, mais j'ai pas adoré...
Eyjafjallajökull - Une sympathique comédie, mais qui ne casse pas trop pattes à un canard non plus.
Les garçons et Guillaume, à table ! - Comme je sais que je n'aurai jamais le temps d'aller le voir au cinéma, je me suis débrouillée sur le net, et au final, je le qualifierais de "sans plus"...

Non-Stop un très bon thriller et très bon scénario. Si tu arrives à trouver le coupable avant la fin tu es très très fort

"Pompeï" - Une bonne distraction ! Du sensationnalisme parfois trop poussé, on sent que c'est une grosse production à l'américaine, mais dans l'ensemble, c'est plutôt efficace et j'ai beaucoup aimé le cadre visuel. No comment sur la succession de clichés cependant (le coup du héros qui sauve 18 fois la d'mselle en détresse, ok, c'est bon ).

"The Grand Budapest Hotel" - Drôle, fin, attachant, un film avec une vraie personnalité ^^ Très, très sympathique !

"La Momie" et "Le retour de la momie", chacun pour la 12 000ème fois je crois, lol (quel dommage que le second volet soit un tel navet, ils ont tellement forcé les traits de ce qui était juste parfait dans le premier volet...).

Et-tu penses quoi du dernier volet ?

J'avais pas aimé du tout, je n'ai pas tenu un quart d'heure en fait, je ne supporte pas les changements d'actrice, et je trouvais qu'il n'y avait pas matière à faire plus, en plus...

Hop hop hop, ce que j'ai vu ces dernières semaines :

Festen : intéressant, même si je me suis rapidement lassé de la réal (le fameux dogme95). Quelques passages font froid dans le dos. Mais pas du tout la claque à laquelle je m'attendais.

Dallas Buyers Club : plutôt émouvant, la réalisation est cette fois discrète (sinon plate), contrairement à celle de C.R.A.Z.Y, du même réalisateur ; elle s'efface donc derrière le duo McConaughey/Leto, tous deux très bons. Un peu trop prévisible, en revanche.

Shining : moui, sympa, mais je crois que je ne suis décidément pas extrêmement emballé par le cinéma de Kubrick.

Osage County : très théâtral - ça tombe bien, c'est une adaptation d'une pièce de théâtre -, parfois pour le meilleur (les dialogues sont excellents, les acteurs jouissent d'une liberté dont ils ne se privent pas, tous excellents et en particulier Julia Roberts que j'ai redécouverte ici), parfois pour le pire (c'est assez caricatural et outrancier, la finesse n'est pas vraiment au rendez-vous).

Les Amours Imaginaires : l'esthétique maniérée est d'abord intéressante, puis pénalise le film qui finit par ne plus raconter quoique ce soit malgré de bonnes intentions (et beaucoup de prétention).

After Life : l'idée sur laquelle le film se base (des morts doivent choisir un seul souvenir de leur existence, un seul moment dont ils pourront se souvenir) est magnifique et la façon dont elle est développée ne déçoit pas. C'est beau et poétique, parfois d'une tristesse incroyable.

Blue Velvet : mon premier Lynch au ciné, je suis tout ému ! Je suis particulièrement content de ne pas avoir raté la séance parce que je pense que je n'aurais pas tant aimé le film si je l'avais regardé sur le petit écran de mon pc portable (comme Lost Highway, quelques temps plus tôt). Visuellement à tomber, le décalage entre la douce lumière des banlieues et la noirceur qu'atteint progressivement le film est saisissant. Le film est surtout intéressant dans le fait qu'il ne se focalise pas sur le mystère : il décrit des personnages extrêmement touchants, peut-être les plus humains que Lynch ait écrits. L'approche de la sexualité, dans ses névroses, parfois dans ce qu'elle a de plus fucked-up, est particulièrement intéressante.  Et Kyle, oh Kyle !

La Jeune Fille et la Mort : incroyable, d'une tension, d'une intelligence, d'une nuance... un coup de maître. L'ambiguïté demeure, persiste tout au long du film, on se retrouve à la place du mari (en lequel je me suis particulièrement reconnu, ayant moi-même énormément de mal à faire des choix, à me fixer, je crois que j'aurais été tout aussi perdu dans ma quête de vérité), ne sachant pas qui, quoi, croire. Le format théâtral sert ici à merveille la subtilité du récit, son propos politique, philosophique, psychologique ; le film prend son temps, ne recherche jamais la facilité mais au contraire la déjoue. Sigourney Weaver est exceptionnelle de force et de fragilité, en somme de nuance : c'est pour moi son meilleur rôle et sa performance la plus inoubliable.
(NB : je m'attendais à la fin, même si j'ai douté à de nombreuses reprises)

Pompéi : bon gros film à pop-corns (littéralement : je me suis englouti un paquet de pop-corns et un paquet de maltersers   Kitty n'en voulait pas, fallait bien les manger   ). Je trouve ça absolument sans intérêt, sinon : dans le même genre, je préfère la série Spartacus, même si elle est loin d'être sans défauts.

The Grand Budapest Hotel : hiii   C'est d'une beauté... chaque plan est tellement soigné qu'il pourrait être un tableau, c'est époustouflant, à voir impérativement sur grand écran. Le personnage campé par Fiennes (qui a un nez !) est particulièrement émouvant, et détrompe ceux (dont je fais parfois partie, car ce n'est pas complètement faux) qui disent que le cinéma de Wes Anderson est un peu trop froid, trop "parfait" formellement, pour toucher. Globalement vraiment bien.

Phantom of the Paradise : bon gros délire musical kitsch qui part dans tous les sens, un peu de la même façon que le Rocky Horror Picture Show sorti la même année. Le film est très drôle, De Palma a ce mérite de n'être jamais complètement là où l'attend tout en conservant le sens de l'excès qui l'a rendu célèbre. Un bon moment.

QUELLE LISTE

Ludo a écrit:

je crois que je ne suis décidément pas extrêmement emballé par le cinéma de Kubrick.

Bienvenue au club^^
Malgré de nombreuses tentatives, je n'ai jamais accroché ; ce que j'attribue principalement à sa - désastreuse - direction d'acteurs.

Citation :

Les Amours Imaginaires : l'esthétique maniérée est d'abord intéressante, puis pénalise le film qui finit par ne plus raconter quoique ce soit malgré de bonnes intentions (et beaucoup de prétention).

Je n'ai jamais vu aucun de ses films. J'avais lu sa note d'intention dans le dossier de presse des Amours Imaginaires, et ça a suffit pour me faire passer toute envie de le faire à vie, je pense.

Admire donc :

À l’origine, je ne devais pas tourner ce film. Je revenais d’un road trip en compagnie de deux amis, Niels et Monia. Le voyage avait été particulièrement riche en péripéties, et de déserts arides en pittoresques obèses, notre huis clos intensif avait fait germer l’idée d’un projet inspiré de notre triumvirat. C’est au cours de cette même odyssée kerouakienne que j’appris l’annulation du film que je devais tourner en octobre (reporté pour cause d’argent et de temps, étonnement). Bien que victorieux de ma survie, je rentrai donc au pays bredouille. La perspective de ne rien faire pendant un an m’horrifiait, et l’automne montréalais étant fécond en tournages de films, j’étais taraudé par d’incessants panneaux annonçant je ne sais plus quels plateaux de cinéma.
Persuadé de mon éventuelle mort substantifique, effrayé par le concept de la stagnation créative, je me mis en tête d’écrire quelque chose dans l’urgence. Or, début septembre, je pris le train pour le Festival de Toronto. Devant le défilé irisé du Lac Ontario, je sortis mon ordinateur et écrivis le scénario des Amours Imaginaires. Je le peaufinai pendant le Festival et sur la route du retour. Revenu à Montréal, j’avais entre les mains mon deuxième long-métrage. Ne restait plus qu’à trouver 600 000 $ pour le tourner. Bagatelle ! Marchant dans les traces que mes pas avaient laissées à l’époque de J'Ai Tué Ma Mère, je recommençai la ronde du jeune cinéaste famélique, suppliant vainement ladres potentats et faux mécènes de donner corps au rêve, encore une fois. Je pensais naïvement que la gloire estivale qui m’auréolait ouvrirait à la volée quelques portes closes.

Sachant que la vague se casserait un jour ou l’autre, que le succès peut-être évanescent expirerait au terme de la saison, je voulais profiter du momentum pour recueillir les aumônes. Mais personne ne répondait à l’appel. Les quelques hommes d’affaires approchés procrastinaient, harponnés par leur frénésie mégalomane, étrangers aux moeurs du cinéma. Le feuillage des arbres brunissait à vue d’oeil, et j’avais besoin de couleurs chatoyantes. L’automne fuyait. Impatient, je sortis les quelque derniers maravédis qu’il me restait et donnai le feu vert pour démarrer la machine, convaincu, par une force intrinsèque insensée, que l’argent viendrait tôt ou tard. Et belote, rebelote ! Un an presque jour pour jour après le début du tournage de J'Ai Tué Ma Mère, extirpés du lit à des heures aurorales, et sous la dictature néronienne du bon gel agreste, nous buvions un café infâme dans une forêt de Lotbinière, et je criais «Action !», au septième ciel, ravi.

Le soir, de retour au dortoir - nous logions dans une ancienne habitation curiale post-moderne reconvertie en gîte je songeai à notre première journée, sentant bien que ce film, au final, n’aurait rien à voir avec J’ai tué ma mère. Mais je ne m’interdisais pas encore radicalement, à ce moment-là, un mandat émotif, dense et écorché comme à mes débuts. Je n’avais pas encore décidé que ce film ne serait la suite de rien, ni la victime d’une comparaison infériorisante. Je n’avais pas l’intention nette et définie d’une foncière différence ou d’un nouveau départ. Et pourtant, comme par magie, comme si l’inconscient collectif du plateau avait voulu m’éviter l’écueil de la redondance, Les amours imaginaires se distingua de lui-même de fil en aiguille, imposant sa voix, son âme et sa couleur propres.
Quant à l’argent, des investisseurs du secteur privé (que j’avais rencontrés par l’entremise d’un ange-gardien) sortirent de l’ombre peu après le début du tournage, et sauvèrent notre mise. Ils nous donnèrent tout, et furent littéralement les héros du film. Aujourd’hui, avec le recul, étonné par tous ces concours de circonstances et surtout par la façon dont tous les éléments de l’univers se sont alignés pour que cette oeuvre existe à un moment précis, je réalise qu’aucun autre film mieux que, Les amours imaginaires n’aurait pu être mon deuxième film.

Dans ce bonheur indicible de l’oeuvre complétée, je songe déjà à l’art en attente, à la suite, à l’avenir.

Donc un mélange de   et   , pour ma part^^ (au-delà du fait que je ne filerai jamais un centime à un type qui emploie sérieusement l'expression de "pittoresques obèses").

Citation :

Blue Velvet : mon premier Lynch au ciné, je suis tout ému ! Je suis particulièrement content de ne pas avoir raté la séance parce que je pense que je n'aurais pas tant aimé le film si je l'avais regardé sur le petit écran de mon pc portable (comme Lost Highway, quelques temps plus tôt). Visuellement à tomber, le décalage entre la douce lumière des banlieues et la noirceur qu'atteint progressivement le film est saisissant. Le film est surtout intéressant dans le fait qu'il ne se focalise pas sur le mystère : il décrit des personnages extrêmement touchants, peut-être les plus humains que Lynch ait écrits. L'approche de la sexualité, dans ses névroses, parfois dans ce qu'elle a de plus fucked-up, est particulièrement intéressante.  Et Kyle, oh Kyle !

Plus le temps passe et plus je trouve qu'en effet, Lynch c'est davantage une "émotion esthétique" que quoi que ce soit d'autre.
J'ai bien envie de revoir Blue Velvet sur grand écran, d'ailleurs. (histoire de me retraumatiser encore plus avec la scène du masque à oxygène  )

Citation :

La Jeune Fille et la Mort : incroyable, d'une tension, d'une intelligence, d'une nuance... un coup de maître. L'ambiguïté demeure, persiste tout au long du film, on se retrouve à la place du mari (en lequel je me suis particulièrement reconnu, ayant moi-même énormément de mal à faire des choix, à me fixer, je crois que j'aurais été tout aussi perdu dans ma quête de vérité), ne sachant pas qui, quoi, croire. Le format théâtral sert ici à merveille la subtilité du récit, son propos politique, philosophique, psychologique ; le film prend son temps, ne recherche jamais la facilité mais au contraire la déjoue. Sigourney Weaver est exceptionnelle de force et de fragilité, en somme de nuance : c'est pour moi son meilleur rôle et sa performance la plus inoubliable.
(NB : je m'attendais à la fin, même si j'ai douté à de nombreuses reprises)

  

 
Je te conseille quand même, malgré tout, Laurence Anyways (du même réalisateur), qui est loin, très loin d'être sans défauts mais est intéressant et aborde frontalement un thème encore un peu tabou : la transidentité au sein d'un couple hétéro. J'en garde l'image d'un film assez poignant, avec des acteurs formidables.

Pour Blue Velvet, toutes les scènes de Dennis Hopper sont hallucinantes, elles sont sombres et glauques au possible mais finalement très émouvantes, aussi, je trouve...

Et merci de m'avoir recommandé La jeune fille et la mort

Laurence Anyways m'a beaucoup tentée dans son concept lors de sa sortie... Finalement, mon inimité pour Dolan l'a emporté
Mais, s'il y a un film de lui que je pense voir un jour, c'est effectivement celui-ci.

Pour La Jeune fille et la Mort, toujours un plaisir de participer à ton édification cinématographique, mon petit  
... Pardon, j'ai pas pu résister à l'image de la tête que tu ferais en lisant ça

Ah et sinon, pour la fin, ça m'a fait pareil^^
Mais ce n'était pas la fin initiale de la pièce de laquelle le film est adapté (le changement a été un choix judicieux, à mon avis). J'avais lu ça dans une tribune publiée par le scénariste du film au sujet de l'affaire Allen (http://www.slate.fr/story/83417/pourquoi-travaille-roman-polanski).

The Grand Budapest Hotel, au cinéma avec mon copain, mes parents et mon petit frère.
Mon dieu, ce moment aussi gênant que vécu mille fois où on sort de la salle et où je commence à démonter le film point par point devant mes parents, atterrés, qui eux, ont bien aimé  devant mon copain, hilare, qui ne dit rien mais n'en pense pas moins, le salaud

Concernant le film, donc, c'est mignon comme un gâteau tout coloré... et tellement sucré qu'on s'étouffe avec. Les numéros d'acteurs sont tout chouettes (surtout Ralph Fiennes, qui trouve ici son meilleur rôle à ma connaissance - d'autant que, d'ordinaire, ça n'est pas tellement un acteur que j'apprécie) et l'esthétique est sympa mais pfffff... C'est du Amélie Poulain à tous les étages. Déjà, c'est filmé EXACTEMENT PAREIL. Les travellings. L'hystérie. La voix off. Les effets comiques (à part que, là, c'est pire, car Anderson a vraiment tendance à faire durer trop longtemps les nombreux gags qui reposent sur le comique de répétition, qui du coup devient souvent un peu lourd). Et puis le poujadisme, quoi, mais bon
Bref, je trouve ça mignonnet très vite fait mais - au-delà du fait que l'hystérie visuelle des plans qui durent trois secondes et demi chacun a fini par me donner limite mal à la tête passé un quart d'heure - je me suis un peu ennuyée face à une histoire qui manque un peu trop de de loufoquerie pour camoufler tout à fait son manque d'intérêt.

Pffff, t'as pas d'âme.
  

Eyes Wide Shut : vu au ciné, quelle claque visuelle ! Explosion de couleurs, la scène du "bal" est d'une beauté presque bouleversante. Un poil moins emballé par la seconde partie et la mise en retrait de Kidman, pourtant meilleure que jamais dans ce rôle (la scène de confession est d'une force...). Je préfère le film quand il parle du désir, en s'axant sur le couple principal comme dans la première partie, que quand il prend des allures de thriller. Globalement, je préfère ce film à Shining ou Orange Mécanique, ce qui doit un peu être un blasphème pour les fans de Kubrick  

Ludo a écrit:

Pffff, t'as pas d'âme.
  

Sorry love, I don't speak chinese

Citation :

Eyes Wide Shut : vu au ciné, quelle claque visuelle ! Explosion de couleurs, la scène du "bal" est d'une beauté presque bouleversante. Un poil moins emballé par la seconde partie et la mise en retrait de Kidman, pourtant meilleure que jamais dans ce rôle (la scène de confession est d'une force...). Je préfère le film quand il parle du désir, en s'axant sur le couple principal comme dans la première partie, que quand il prend des allures de thriller. Globalement, je préfère ce film à Shining ou Orange Mécanique, ce qui doit un peu être un blasphème pour les fans de Kubrick  

Pareil
(Et je plussoie *tellement* pour la scène de confession.)