Six Feet Under

Je réagis 3 ans plus tard, mais awww, j'ignorais que la série avait eu des albums de sa BO Merci pour le titre de la chanson sinon (je l'ai téléchargé ^^)

Tu saurais (ou quelqu'un d'autre ?) me dire de quel épisode est tirée cette scène :







Ca fait un moment que je la cherchais...

That's my dog (4.05) ^^ J'ai toujours trouvé que Brenda et Margaret font partie de celles qui ont le plus changé physiquement tout au long de la série. Quoi que c'est aussi le cas de Claire (qui s'est magnifiée) et Nate (qui s'est laissé aller).

Merci pour ta réponse !!!!! La prochaine fois que je mets SFU, je regarderai celui-ci ^^

Et je te rejoins totalement, je trouve Brenda et Claire de plus en plus belle au fur et à mesure de la série !Margaret, faudrait que je revois, je me souviens plus spécifiquement de sa tête au début...

Et Nate, ça m'a pas marqué plus que ça !

Voilà ^^ Claire était déjà jolie au début de la série, mais disons qu'elle avait encore un physique adolescent : arrivée à la fin de la série, c'est vraiment une femme et je la trouve superbe...
Quant à Brenda, je la trouve pas particulièrement belle physiquement au début de la série (même si elle dégage déjà quelque chose de fort), par contre je la trouve vraiment très jolie dans la saison 5 avec ses cheveux longs... On dirait presque une femme différente.

C'est peut-être un peu moins drastique pour Nate, mais sa pilosité évolue considérablement au fil des saisons : le point d'orgue étant la fin de saison 3, avec sa petite barbe et ses cheveux dans tous les sens. Ca peut paraître superficiel, mais dans SFU l'évolution physique des personnages m'a souvent l'air d'aller de pair avec leur évolution morale ^^

Y'a peut-être que David et Keith qui restent à peu près identiques physiquement... quoi que David me semble avoir au moins un style vestimentaire plus relax en fin de série, de même que Ruth.

Oui, idem, je trouvais pas Brenda spécialement belle au début de la série, mais elle s'est totalement magnifiée avec le temps, surtout en saison 5 !!

Et je suis d'accord concernant Claire, quand je la revois au début de la série, elle avait vraiment la bouille d'une adolescente ^^ (un peu comme Buffy !).

Citation :

dans SFU l'évolution physique des personnages m'a souvent l'air d'aller de pair avec leur évolution morale ^^

Possible oui C'est assez réaliste je trouve, les gens s'habillent et s'entretiennent souvent en fonction de leur moral et humeur... Perso, je sais que le vêtements que je décide de porter sont souvent choisis en fonction de mon humeur

Il y a tellement peu de si belles créas sur la série :

Citation :

“I’m just saying, you only get one life. There’s no God, no rules, no judgments except for those you accept or create for yourself. And once it’s over, it’s over. Dreamless sleep forever and ever. So why not be happy while you’re here? Really. Why not?”

Source : charlottelightanddark


Une citation que j'adore :

Wow, en effet... J'adore les couleurs des deux premiers gifs notamment. Et du troisième. Et du dernier. Oui, vraiment, c'est superbe

^^

Promo de la saison 3, j'aime :

Oh Mother Earth :



J'avais jamais remarqué que c'était notre petit Ted Mosby !

Oh non, ou tu l'as dégoté cette photo ?

Ca circulait sur Tumblr, j'étais morte de rire

Tu m'étonnes !! Tumblr est source de trésors^^

Je crois pas que j'avais capté non plus la première fois puisque je ne connaissais pas encore HIMYM, ça m'avait fait une belle surprise quand j'ai revu l'épisode ^^ On le reconnait bien, non ?

Dans les excellentes guest stars qui ont parsemé la série, j'adore aussi Sandra Oh en prostituée

Oui, on le reconnaît vachement en plus Je crois que je ne regardais pas encore HIMYM à l'époque de ma découverte de SFU... Ou alors, je m'étais fait la remarque et j'y ai plus pensé ensuite... ^^

J'ai regardé sur Google pour Sandra Oh, parce qu'elle me disait rien, et effectivement, j'avais pas fait gaffe (enfin, c'est plus fun quand on a regardé les séries/films dans lesquels elle a joué ).

J'avais bien aimé Michelle et Tom Lenk aussi

Les apparitions de Michelle sont très chouettes, oui ! C'est dommage qu'elle n'ai pas partagé de scènes avec Lauren Ambrose/Claire, comme tu avais évoqué la relation Claire/Dawn il y a quelques temps. Mais bon, elles ont joué dans la même série, c'est déjà pas si mal

Ouiii, carrément, ça m'aurait beaucoup plu de voir une scène Céleste/Claire (elle s'appelait bien Céleste ? ), ne serait-ce que pour le visuel ^^ (et les créas ! ).

Petites photos :

Spoiler:

Petit élan d'amour pour ma Claire adorée :

Extrait d'un article sur un site qui fait actuellement un revisionnage de la série :

Citation :

“Why do Brenda and Nate have a seemingly cataclysmic fight and then go out to dinner together in the very next scene? On a specific level, it’s because both of them are much better at expressing the reasons they don’t need each other than expressing the reasons they do. On a general level, it’s because people’s motivations are more complex, and their moods are more volatile, than TV narrative often gives them credit for.”

http://www.avclub.com/articles/in-the-game,75656/

J'ai repris la série là où je l'avais laissée il y a quelques mois, avec deux épisodes que j'affectionne particulièrement : les deux derniers de la saison 2.


Qu'est-ce qu'elle est géniale, cette scène de dispute entre Nate et Brenda. Elle est mise en scène de la manière la plus cohérente qui soit suite à la relation qu'ils ont entretenu pendant toute la saison, et en même temps elle est un peu hors du temps et s'applique un peu sur la totalité de la série. Je trouve qu'elle en dit tellement sur Nate, sur Brenda, sur leur relation. Je trouve notamment Brenda très juste dans les reproches qu'elle adresse à Nate (et qui seront confirmés dans le reste de la série), lui reprochant son égocentrisme vis-à-vis d'elle avec qui il reste parce qu'elle lui fait se sentir bien avec lui-même (ça passe mieux en anglais : "it made you feel good about yourself !"). Avec ce passage, on comprend aussi un peu mieux la façon dont Brenda agit compte tenu de sa lucidité et de la façon assez impressionnante dont elle perce à jour les gens (pour éviter de penser à sa propre vie ?). De quoi se dire que beaucoup de gens pourraient agir de façon aussi malsaine qu'elle a agi tout au long de cette deuxième saison s'ils étaient persuadés de se faire utiliser par leur compagnon.

Il y a une autre remarque de Brenda que je trouve très intéressante, c'est quand elle dit à Nate qu'il se sentait bien avec la nana avec qui il l'a trompée parce qu'il savait qu'il partait le lendemain. Et elle tape vraiment dans le mille vis-à-vis de la façon dont Nate se comporte pendant toute sa vie avec le Bonheur et l'Amour : il le cherche perpétuellement et même s'il le trouve, il ne se sent bien que si c'est momentané (on le voit dans la troisième saison où il se sent littéralement piégé dans une relation finalement beaucoup trop saine pour lui, mais j'en reparlerai).

C'est vraiment une très grande scène, l'une de mes préférées de l'ensemble de la série. Je la trouve d'une intensité rare, les personnages disent beaucoup de choses très pertinentes malgré les insultes extrêmement violentes qui fusent ("Life doesn't have to be miserable just because you are"). On réalise avec cette scène que les deux personnages se connaissent mine de rien peut-être mieux que quiconque et savent exactement où taper s'ils veulent faire mal à l'autre (le "I don't need to hate you, you do a pretty damn good job at hating yourself" de Nate est aussi violent que très juste). Finalement, cette scène montre que les deux personnages sont tout aussi fucked-up l'un que l'autre, il n'y a pas d'un côté la normalité incarnée par Nate et l'anormalité incarnée par Brenda : s'ils sont ensemble, ce n'est pas un hasard, ils se ressemblent beaucoup plus que ce que l'on aurait pu croire au début de la série.

Ce visionnage m'a rappelé combien je suis passionné par le personnage de Brenda et sa relation avec Nate (ce qui en dit certainement beaucoup aussi sur moi-même, d'ailleurs).

A côté de ça, l'épisode reste tout de même très fourni avec notamment la rupture entre Ruth et Nikolai que je trouve extrêmement touchante de justesse et de sobriété. La mise en scène est un peu démonstrative mais sonne très juste. Ces deux salles de cinéma différentes auront eu raison du déni de Ruth qui comprend enfin que Nikolai n'est pas le bon homme pour elle. Je trouve que le terrain est plutôt bien préparé pour les histoires plus légères qu'elle aura dans la troisième saison et son évolution à partir de celle-ci où elle souhaite davantage s'épanouir.

L'émotion qui se dégage de cet épisode est vraiment à chialer toutes les larmes de son corps. Devant Six Feet Under, je suis un peu cette nénette clichée qui pleure en regardant une comédie romantique, paquet de mouchoirs à la main (sauf que pour me sentir bien, j'aime penser que mes raisons de pleurer devant SFU sont plus légitimes).
L'accent est mis sur les relations entre les différents membres de la famille Fisher. Je crois en fait qu'aucun autre épisode de la série montre autant l'amour que chacun ressent pour l'autre. La scène dans laquelle Nate prépare les papiers de son enterrement est extrêmement poignante (j'aime beaucoup le dernier plan où ils sont serrés l'un contre l'autre). La scène David/Claire est très bonne aussi, on y trouve le côté non-moralisateur de la série que j'affectionne beaucoup : "Are you smoking pot ?!" - "Yeah... You want some ?" - "Hell yeah !"

Le plan dans la salle d'attente de l'hôpital avec Claire/David/Ruth est très marquant Et cette métaphore présente depuis le premier épisode avec le bus qui a tué Nathaniel me fait rêver depuis la première fois que j'ai vu l'épisode : je trouve cette image tellement belle et bien pensée.

A noter aussi que j'aime énormément la scène où Nate et Brenda conversent à tête reposée et cœur ouvert. Je la trouve d'une "paisibilité" (?) très belle, on sent que les personnages ont dit tout ce qu'ils avaient à dire et se décident maintenant à agir comme les adultes qu'ils sont. Malgré tout ce qu'ils se sont dits, force est de constater qu'ils ont beaucoup de respect l'un pour l'autre ; dommage (ou pas ?) qu'il faille qu'ils soient séparés pour qu'on les voit ainsi. Brenda et surtout Nate, éternels insatisfaits qui sont plus heureux ensemble que séparés mais sont incapables d'apprécier leur bonheur quand ils l'ont (n'est-ce-pas après tout la plus humaine des réactions ?). On verra d'ailleurs assez bien dans la suite de la série cette spirale infernal dans laquelle ils retombent toujours. D'ailleurs, j'ai toujours beaucoup aimé ce que dit Brenda à Maggie dans les derniers épisodes de la série : Nate se serait lassé extrêmement vite d'elle, plus vite encore que de Lisa.

Très belles reviews, c'est rare que j'en lise de SFU de manière générale ^^ (dans le sens où je fréquente pas spécialement *ce* fandom).

Tu me donnes très envie de me remettre à la série.

Citation :

Devant Six Feet Under, je suis un peu cette nénette clichée qui pleure en regardant une comédie romantique, paquet de mouchoirs à la main

Ce début de saison est vraiment formidable. Ils le sont tous, de toute façon (le pilot étant peut-être finalement le moins bon ?). Les dix premières minutes de l'épisode sont assez exceptionnelles avec cette ambiance onirique où l'on voit tous les chemins qu'aurait pu prendre la vie de Nate après l'opération. Bien sûr, les scénaristes jouent avec nos émotions en nous faisant croire au départ que le personnage est mort, mais je trouve ces passages extrêmement intéressants et pertinents au delà du choc émotionnel. Le court passage où l'on voit David nourrir un Nate réduit à l'état de légume est absolument traumatisant : je crois que je n'aurais pas pu supporter cette situation dans la série, c'est vraiment dur à regarder.
Globalement, tout le début de l'épisode est très particulier, la série y est plus étrange que jamais, et j'ai l'impression que c'est pour contraster d'autant plus avec le retour à la vie réelle et le reste de l'épisode. Avec cette troisième saison, la série semble devenir plus conventionnelle à tous les niveaux : les personnages eux-mêmes se rangent (à l'exception de Claire, éternel électron libre) et vivent leur routine anecdotique (Nate vit sa vie de famille, David et Keith vont voir un conseiller pour arrêter de s'engueuler), et l'humour noir est quasiment absent ; en fait, la série semble avoir perdu ce qui faisait le charme des deux premières saisons. En cela, c'est la saison qui m'avait le moins plu la première fois que je l'ai vue, mais elle est pourtant très intéressante quand on s'intéresse davantage au fond, peut-être même l'une des meilleures.

J'aime beaucoup surtout la sorte d'illusion qui semble planer sur l'ensemble de ce season premiere : même quand le rêve du début se termine et que l'on revient à quelque chose de plus vraisemblable, on a quelque part l'impression (comme Nate et ses sensations de déjà vu) qu'il s'agit toujours d'un rêve, peut-être d'autant plus puisqu'il y a un véritable changement de rythme et de ton par rapport aux deux premières saisons ; tandis que le début onirique est, aussi étrange soit-il, très typique de l'univers de Six Feet Under. Et je trouve ce contraste extrêmement pertinent, comme si Alan Ball (qui a écrit l'épisode) voulait souligner sur l'absence totale d'intérêt de la nouvelle vie de Nate.

A noter que les Chenowith ne sont pas là, comme pour souligner d'autant plus la normalité ambiante de l'épisode.

Sinon, une nouvelle vie commence pour Claire : je trouve que c'est à partir de cette troisième saison (et donc de cet épisode) qu'elle commence à s'affirmer réellement, et j'aime bien le fait que ça coïncide avec le fait qu'elle ait quitté le lycée. Elle était jusqu'ici majoritairement traitée comme l'ado typique qui déteste le lycée mais se fond malgré tout dans la moule par obligation ; à partir de maintenant, on la découvre plus en profondeur tandis qu'elle-même découvre la vie adulte, et elle devient par la même occasion l'un de mes personnages préférés.

Enfin, un petit mot sur la forme : la série adopte le 16/9 et, fiou, ça fait du bien. L'image est de suite beaucoup plus belle à regarder, c'est très plaisant pour une série comme Six Feet Under qui soigne autant son esthétique. La bande sonore est également plus présente : on a plusieurs chansons dans l'épisode (et pas seulement des musiques instrumentales), ce qui est un peu déroutant mais qui a du sens dans le cadre de la série puisque la musique est intimement liée au personnage de Claire (jusqu'à la toute fin de la série, d'ailleurs).


A l'instar du season premiere, le début de l'épisode est grandement déroutant : on se croit dans un grand blockbuster ou une série comme 24 lorsqu'on voit cet homme débarquer avec une mitrailleuse et tuer tout le monde. Pour l'une des rares fois de la série, il n'y a pas vraiment d'humour noir au menu, on a accès une véritable boucherie assez choquante. Et je pense qu'il s'agit encore une fois de mettre en avant par contraste la banalité du quotidien des Fisher - et surtout de Nate, étant au coeur de la thématique de la saison.
C'est vraiment très habile et il y a certainement plusieurs niveaux de lecture. En tout cas, j'aime beaucoup les questions morales que pose cet épisode avec l'enterrement du tueur. La série nous propose mine de rien un véritable débat républicain/démocrate avec d'un côté Rico et de l'autre David (et Nate serait certainement au milieu, à se poser la question sans trouver de réponse), les deux personnages ayant des positions très opposées. Je trouve la fermeture d'esprit de Rico généralement profondément détestable, et en même temps c'est un personnage majeur donc il est développé bien au delà de la caricature du petit con moralisateur, il peut même se montrer parfois très attachant (sans jamais être toutefois un personnage que j'affectionne réellement).

Sinon, j'aime beaucoup la conversation que partagent Claire et Russell : ce dernier est en quelque sorte l'homme que Claire aurait voulu rencontrer dans ses années lycées tant il lui est semblable sur de nombreux aspects et aurait pu l'aider à traverser cette dure période. J'aime beaucoup leur dynamique et j'ai tendance à penser que leur couple aurait mieux fonctionné s'ils s'étaient rencontrés il y a quelques années ; Claire me semble à l'heure actuelle beaucoup trop perdue (entre l'adolescence et la vie adulte) pour entretenir une relation véritablement saine.

Aussi, je suis toujours impressionné par l'anti-"glamorisation" de David et Keith : plutôt que de les présenter comme un couple heureux et épanoui pour mieux faire accepter leur homosexualité auprès des téléspectateurs, Alan Ball a décidé de montrer que leur couple connaît les mêmes galères que les couples hétéros, routine et disputes comprises. Ca rend certaines de leurs scènes franchement redondantes, mais je trouve cette vision plutôt intéressante (après, il y a le fameux débat : est-il plus pertinent de mettre en avant les similitudes ou de revendiquer les différences ?).

Une vidéo que j'avais posté, mais je ne sais pas si elle avait été vu, donc dans le doute, je la remets ici, parce qu'elle vaut vraiment le détour ♥