Ludo Everyone's Waiting
Nombre de messages : 9944 Age : 29 Localisation : Paris Date d'inscription : 19/12/2009
| Sujet: Vos livres préférés Sam 16 Juin - 15:26 | |
| Encore un topic qu'il était temps de créer ^^ Quelles sont vos oeuvres littéraires préférées ? Je vous invite par la même occasion à faire un top ! | |
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feelsandotps A Castle in Mystic Falls
Nombre de messages : 4179 Age : 34 Localisation : Québec Date d'inscription : 14/05/2010
| Sujet: Re: Vos livres préférés Sam 16 Juin - 18:30 | |
| Oh my God
- Harry Potter and the Half-Blood Prince (J.K. Rowling)
- Harry Potter and the Deathly Hallows (J.K. Rowling)
- Catching Fire (Suzanne Collins)
- The Hunger Games (Suzanne Collins)
- Un Homme Accidentel (Philippe Besson)
- Aliss (Patrick Senécal)
- Le vide (Patrick Senécal)
- La part de l'autre (Eric-Emmanuel Schmidt)
- Harry Potter and the Prisoner of Azkaban (J.K. Rowling)
- The Reader (Bernhard Schlink)
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The Madwoman Out of this world
Nombre de messages : 381 Age : 27 Date d'inscription : 23/01/2012
| Sujet: Re: Vos livres préférés Mer 27 Juin - 0:43 | |
| Pour ma part ils ne sont ps vraiment en ordre:
- Alice Roy/Nancy Drew (collection) - La série Frisson (collection) - Les dix petits nègres - L'affaire Jennifer Jones - Les enfants Dracula (collection) - Twilight révélation - Jack Russell, détective canin (collection) - Chair de poule (collection) | |
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feelsandotps A Castle in Mystic Falls
Nombre de messages : 4179 Age : 34 Localisation : Québec Date d'inscription : 14/05/2010
| Sujet: Re: Vos livres préférés Mer 24 Avr - 18:16 | |
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- The Perks of Being a Wallflower - Stephen Chbosky
- The Harry Potter Saga - J.K. Rowling
- The Shadowhunter Chronicles - Cassandra Clare
- The Fault in Our Stars / Looking For Alaska - John Green
- The Hunger Games Trilogy - Suzanne Collins
- The Twilight Saga - Stephenie Meyer
- Un homme accidentel - Philippe Besson
- La Part de l'autre - Eric Emmanuel Schmitt
- Summer Sisters - Judy Blume
- The Reader - Bernhard Schlink
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feelsandotps A Castle in Mystic Falls
Nombre de messages : 4179 Age : 34 Localisation : Québec Date d'inscription : 14/05/2010
| Sujet: Re: Vos livres préférés Mar 3 Déc - 5:03 | |
| Ça me fait rigoler comment presque tous les messages sont de moi qui change mon top
- The Book Thief - Markus Zusak
- The Fault in Our Stars (et autres romans) - John Green
- The Harry Potter Saga - J.K. Rowling
- The Shadowhunter Chronicles - Cassandra Clare
- The Perks of Being a Wallflower - Stephen Chbosky
- Le Vide (et autres romans) - Patrick Senécal
- The Hunger Games Trilogy - Suzanne Collins
- The Twilight Saga - Stephenie Meyer
- Divergent Trilogy - Veronica Roth
- Un homme accidentel - Philippe Besson
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Prune Kiss the Librarian
Nombre de messages : 1892 Age : 36 Localisation : Toulouse Date d'inscription : 27/07/2009
| Sujet: Re: Vos livres préférés Mar 3 Déc - 11:19 | |
| Nick Bon allez, je te rejoins ! 1) Le Corps exquis - Poppy Z. Brite. 2) Lolita - Vladimir Nabokov. 3) Madame Bovary - Gustave Flaubert. 4) Thérapie - David Lodge. 5) Des fleurs pour Algernon - Daniel Keyes. 6) Le nécrophile - Gabrielle Wittkop. 7) Les fleurs du Mal - Charles Baudelaire. 8) La forêt de cristal (ou Sécheresse, j'hésite) - James Ballard. 9) L'oreille interne - Robert Silverberg. 10) Morts sans sépulture - Jean-Paul Sartre. | |
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Ludo Everyone's Waiting
Nombre de messages : 9944 Age : 29 Localisation : Paris Date d'inscription : 19/12/2009
| Sujet: Re: Vos livres préférés Sam 15 Oct - 16:32 | |
| Je me prête au jeu, en divisant littérature et philosophie. - 1984 d'Orwell. Oeuvre totale (politique, psychologique, philosophique).
- Une saison en enfer de Rimbaud. Rimbaud comme frère en humanité, dont l'intensité du sentiment de vie donne envie d'avoir 19 ans pour toujours. Oeuvre hallucinée et hallucinante, comme un long vomi adressé à l'humanité, à soi-même, et à toute la civilisation occidentale, mais un vomi dont la beauté formelle n'a jamais été égalée. Loin, si loin, de la simple description d'une déception sentimentale comme on a voulu le dire. « Jadis, si je me souviens bien, ma vie était un festin où s’ouvraient tous les cœurs, où tous les vins coulaient. Un soir, j’ai assis la Beauté sur mes genoux. — Et je l’ai trouvée amère. — Et je l’ai injuriée. »
- Antigone de Sophocle. Oeuvre intemporelle dans les questions fascinantes et irrésolues (et très actuelles) qu'elle pose, sur le rapport entre morale et Droit, entre religion et Droit (laïcité) sur la légitimité de la désobéissance civile...
- Les Perses et Prométhée Enchaîné d'Eschyle. Le premier pour la description crue de la guerre et les scènes de lamentation. Le second pour le cri de défi jeté aux dieux.
- Le Spleen de Paris, de Baudelaire. L'écriture est moins belle que celle des Fleurs du Mal, et pourtant je me surprends à repenser bien plus souvent à la prose de Baudelaire, dans ce qu'elle a de plus mélancolique. L'ouvrage porte très bien son nom.
- L'Enfer de Dante. Nombreux tableaux (un par chapitre) représentant à chaque fois les supplices et les suppliciés. L'écriture est très imagée : on imagine très facilement la barque de Dante et Virgile progresser peu à peu jusqu'aux tréfonds de l'Enfer. Lecture qui, pour être agréable, doit savoir être contextuelle et accepter comme postulat le système chrétien et sa morale dogmatique (les suppliciés sont les menteurs, les hypocrites, les méchants, les non-chrétiens, les dits "sodomites", etc), pour en saisir le caractère purement esthétique.
- Roman avec cocaïne de M. Aguéev. Pour son extraordinaire cynisme. Je reste très marqué par la description du mépris et même du dégoût que le personnage principal porte à l'égard de sa mère.
- Le Bruit et la Fureur de Faulkner. J'ai une relation particulière avec ce roman. Je l'ai lu en trois ans, dans plein de lieux différents ; je l'ai commencé, arrêté, repris, recommencé. Ouvrage aride, sec, comme le Sud des Etats-Unis que décrit si bien Faulkner. Je n'ai jamais rien lu de tel depuis (il faudrait que je lise un autre Faulkner). La première partie, qui prend le point de vue d'une personne attardée, demeure particulièrement marquante dans sa radicalité. Et je repense souvent à la seconde partie, bien désespérée comme il faut.
- Oedipe-Roi de Sophocle. C'est beau, beau, beau. Modèle de tragédie s'il en est, remarquablement construite, implacablement cruelle.
- Des fleurs pour Algernon, de David Keyes. Pour la multitude de questions posées, de thématiques, que l'ouvrage traite avec une profondeur déconcertante. Pour son émotion. Surtout pour son émotion.
- Lorenzaccio de Musset. Parce que l'étudier en Terminale demeure l'un des moments préférés de toute ma scolarité. Oeuvre qui, sans qu'on s'en aperçoive, a de nombreux enjeux et est terriblement pessimiste dans son propos, notamment politique. Et belle leçon de féminisme de la part de Musset, qui écrit un personnage féminin aussi calculateur et dangereux que les personnages masculins de l'ouvrage.
- A Rebours de Huysmans. Formellement, c'est mon roman préféré : rarement l'écriture d'un roman ne s'est tant rapprochée de l'écriture poétique. Huysmans assume ce formalisme, dans d'interminables descriptions qui convoquent l'ensemble des cinq sens.
- L'Etranger de Camus. Je ne sais pas ce que j'en penserais aujourd'hui, mais c'est l'un des romans qui m'a fait "réellement" entrer en littérature. Ca m'avait à l'époque beaucoup impressionné, dans la précision de l'écriture de Camus et surtout dans le portrait nihiliste du personnage principal : apathique, amorphe, vide de vie, de valeurs, de sens. A lire quand on est adolescent, sans doute ; ça reste toutefois un grand moment du sentiment de l'absurde si cher au 20e siècle.
- Britannicus de Racine. Pour le rapport mère-fils, la tirade d'Agrippine et l'infinie élégance des vers de Racine.
- Les amours jaunes de Tristan Corbière. Parce que c'est drôle, et que c'est pas si fréquent en poésie. Drôle et désespéré. Je suis très sensible au caractère oral, musical, harmonique de l'écriture de Corbière.
Je m'arrête là pour rester sur un chiffre rond, mais il me faudrait ajouter L'ombilic des Limbes d'Antonin Artaud. Je ne suis pas un inconditionnel d'Artaud mais ce recueil-là est formidable dans ce qu'il a d'expérimental, comme un Rimbaud poussé à l'extrême, qui gagne en radicalité ce qu'il perd en subtilité et en émotion. Je repense souvent, aussi, au Corps Exquis de Poppy Z. Brite (pour les mêmes raisons : radicalité et expérimentation), qui contient notamment mes scènes de sexe et de viol préférées de la littérature. Le Misanthrope de Molière aurait aussi tout à fait sa place dans mon top. On tape trop facilement sur Molière, qui est pourtant à l'origine de quelques excellentes études de caractère (cf, aussi, Le Tartuffe). Dix essais : - Critique de la Raison pure de Kant. Pour la révolution copernicienne qu'elle opère dans l'histoire de la pensée. Pour la façon dont Kant dévoile méthodiquement et implacablement les limites radicales de la raison (et de toute pensée) humaine.
- Le Gai Savoir de Nietzsche. Inépuisable source de réflexion. Nietzsche défait toute la philosophie qui le précède, anticipe la plupart des critiques qu'on pourrait lui adresser, remet en question tous les dogmes et préjugés qui sont en nous sans qu'on s'en rende compte, réhabilite l'apparence et donne envie de vivre. Lecture d'utilité publique !
- La Généalogie de la morale de Nietzsche. Où celui-ci montre que chacune de nos valeurs (la valorisation de la gentillesse, du partage, de la tolérance, du sacrifice, de l'égalité, de l'amour du prochain, de la culpabilité...), que l'on croit évidentes, inhérentes à l'homme, ont une histoire qu'il s'agit de retracer, en remontant à la fin de l'Antiquité et à l'avènement de la civilisation judéo-chrétienne. Il n'y a pas de valeurs autres que celles qu'on crée. Il n'y a pas non plus de "conscience morale", d'intuition innée que telle est chose est bien et telle chose mal. Les concepts même de "bien" et de "mal" sont des créations historiques. Il n'y a pas de meilleure façon d'asseoir la puissance de son idéologie qu'en faisant croire qu'elle est la seule possible -- notamment par le langage (cf 1984).
- Pensées de Pascal. L'existentialisme et le sentiment de l'absurde avant l'heure. Cioran disait qu'il se voyait beaucoup dans les Pensées, et ce n'est pas si étonnant : le christianisme est bien le seul moyen que Pascal a trouvé pour ne pas céder au désespoir, et on s'en rend bien compte en le lisant. L'ouvrage philosophique le plus émouvant, sans doute. Je pense très souvent à la partie sur le divertissement.
- Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes de Rousseau. La maturité politique de Rousseau, avec son Contrat Social qui signe l'avènement du républicanisme en philosophie politique. La critique du droit de propriété ("Le premier qui, ayant enclos un terrain, s'avisa de dire : Ceci est à moi, et trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civile") et du droit d'héritage, crypto-marxiste avant l'heure, est brillante. L'écriture est exaltante, Rousseau est souvent visionnaire, et la fin de l'ouvrage (comme un appel à la révolution française) est une passionnante étude de la légitimité d'une révolution.
- Ecce Homo de Nietzsche. Où celui-ci, en fin de vie, subvertit et parodie les codes de l'autobiographie en s'auto-glorifiant dès les titres de ses chapitres "Pourquoi je suis si sage", "Pourquoi je suis si malin", "Pourquoi j'écris de si bons livres" En outre, la deuxième partie de l'ouvrage est une excellente reprise et introspection sur l'ensemble de son oeuvre, revenant sur (et parfois réinterprétant) chacun de ses ouvrages.
- Les Méditations métaphysiques de Descartes. Pour les deux premières méditations et l'expérience du doute radical -- du monde extérieur, des objets, de la vérité de toute idée, de l'existence d'autres êtres humains que soi (comment peut-on savoir que les autres ne sont pas de simples robots très bien faits ? Finitude absolue du rapport à l'autre puisqu'on n’appréhende l'autre que de l'extérieur. Immense source d'inspiration pour la science fiction contemporaine), et enfin de sa propre existence.
- L'Antéchrist de Nietzsche. Impitoyable déconstruction du christianisme, à une époque où l'athéisme demeurait extrêmement minoritaire.
- Critique de la faculté de juger de Kant. Pour la première partie, surtout, même si j'en suis un peu revenu.
- Le Banquet de Platon. Pour l'humour et l'homo-érotisme.
Mais aussi : la Poétique d'Aristote, La naissance de la tragédie de Nietzsche, les Fragments d'Héraclite, Le mythe de Sisyphe de Camus, La chambre claire de Roland Barthes, le Qu'est-ce que les Lumières? de Kant, les Pensées à moi-même de Marc Aurèle, Sur la télévision de Bourdieu (que je conseille vivement). | |
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Miss Kitty ~ Out of this World ~
Nombre de messages : 60592 Age : 34 Date d'inscription : 07/01/2009
| Sujet: Re: Vos livres préférés Mar 18 Oct - 19:15 | |
| Ca me fait penser que je n'ai toujours pas pris le temps de lire 1984, alors que je suis persuadée qu'il me plairait... Une liste dont je connais très peu des oeuvres malheureusement, mais je vais quand même souligner (ceci dit sans surprise) la présence de Des Fleurs pour Algernon, parce que ça a été une de mes meilleures expériences littéraires | |
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Ludo Everyone's Waiting
Nombre de messages : 9944 Age : 29 Localisation : Paris Date d'inscription : 19/12/2009
| Sujet: Re: Vos livres préférés Mar 18 Oct - 23:13 | |
| Je pense aussi que 1984 te plairait. Il ne faut surtout pas le voir comme une conceptualisation ou une illustration poussiéreuse du totalitarisme (même si cette conceptualisation est un élément que j'aime énormément dans le bouquin) ; c'est un véritable roman, très "incarné", avec des personnages, des relations. Des doutes, de l'espoir, du désespoir, des tourments existentiels. La question principale du roman, à mon sens, c'est "qui suis-je ?", et non pas "quels sont les rouages d'un Etat totalitaire". Orwell conceptualise très bien ce versant politique, mais ce qui est essentiel, pour moi, c'est : 1) la thématique de l'identité et le caractère existentiel dont je parlais. 2) la réflexion sur le langage (appauvrissement du langage = appauvrissement de la pensée = les choses disparaissent dans notre esprit dès qu'il n'y a plus de mot pour les désigner) : Orwell a été particulièrement visionnaire sur ce point et cette thèse est d'une grande fécondité philosophique ! | |
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