J'ai beaucoup aimé ce film sur l'enfance, réussi tant sur le fond que sur la forme. Le titre français (Max et les maximonstres) trahit son propos : ce n'est absolument pas un film pour enfants, certaines scènes sont quelque peu violentes et je pense globalement qu'un enfant n'apprécierait pas forcément le film. Un adulte peut aussi passer totalement à côté, d'ailleurs ; à vrai dire, le film véhicule un parti pris totalement assumé à travers un univers fantaisiste et poétique (ou censé l'être), un rythme foncièrement lent et contemplatif, et une atmosphère qui se veut donc marquée.
Mais Where the wild things are (très joli titre qui caractérise assez justement l'éventuelle noirceur du film) me semble avoir des qualités indéniables, à commencer par sa photographie de toute beauté : le travail sur les couleurs est particulièrement époustouflant, autant que la réalisation de certaines scènes marquantes (dès le début avec la bataille de boule de neige).
A noter que l'un des personnages est doublé par Lauren Ambrose, et son personnage est l'un des plus attachant du film.