J'ai revu cet épisode hier (comme ça fait un bien fou de se replonger dans la série !), et comme dans mon souvenir, ce n'est pas le season premiere que je préfère.
La solitude de Buffy était un élément intéressant à exploiter. La série s'évertue toujours à, au travers de Buffy ou du Scooby, retransmettre ce que l'on peut ressentir en grandissant, que ce soit au lycée, puis à la fac, puis dans la vie adulte ensuite... Et concernant l'université, j'ai trouvé le sentiment assez bien retranscrit, même s'ils n'y vont pas à moitié concernant Buffy (il y a un manque évident de subtilité/mesure, mais comme toujours avec BTVS, je pardonne
).
Le coup de se faire jarter d'un amphi, j'ai vu ça pour quelques étudiants IRL, et, huh, je souhaite ça à personne
Le sentiment de solitude est aussi grand que celui que l'on ressent pour Buffy (d'autant plus qu'elle n'avait rien fait de spécialement irrespectueux, on a tous posé une question à notre voisin d'amphi à un moment ou à un autre).
Je n'ai en revanche pas trop apprécié deux choses :
-La réaction de Giles dans un premier temps, quand Buffy est venue le trouver pour qu'il l'aide. Bon, déjà, la scène est cocasse en raison de la présence d'Olivia à demi-nue dans son salon
Mais c'est par ce demi-rejet de Giles que je reproche à l'épisode d'en avoir fait un peu trop. Parce que ok, ils ont voulu insister sur le fait que Buffy se sentait isolée et désorientée face à toutes ces nouveautés, mais bon, ce n'était pas nécessaire d'en faire des tonnes (entre la réaction de Giles, Joyce qui occupe l'espace dans sa chambre pour ses cartons de la galerie, et tout ce qui se passe à l'université même...). Enfin, heureusement, Giles se rattrape de manière très mignonne à la fin ! J'adore quand il débarque en courant avec toutes ses armes, 30 ans après la guerre
-Le manque de force de Buffy face à Sunday. Je trouve que c'était un peu limite... On dit souvent que la force est liée aux émotions, mais bon, là, ça faisait plus chaton contre vampire
Mais la fin, quand Buffy reprend du poil de la bête, fait tourner son pieu avec une classe sans pareille avant de tuer Sunday, j'ai adoré
D'ailleurs, concernant Sunday, j'ai pas été trop fan de leur petite bande de vampires... Même si leur mode opératoire pour faire disparaître les étudiants était bien trouvé. J'ai beaucoup aimé le moment où Buffy les regardait d'en haut jouer avec ses affaires, à commencer par M. Gordo et son journal intime (alors ça pour une Tueuse, ça craint encore plus
), avant de venir s'applatir comme une crêpe devant eux
Du reste, j'ai adoré Alex dans cet épisode. On commence déjà à le placer en seul non-universitaire de la bande, ce qui va caractériser son sentiment d'exclusion et sa place dans le Scooby tout au long de la saison. Le petit discours qu'il fait à Buffy au Bronze, au sujet du fait qu'il se demande toujours ce qu'ELLE ferait, qu'elle est son héros, est juste trop adorable
C'était un peu un discours à la Spike dans
Touched, le côté romantique en moins ^^ Ce que j'aime leur amitié
Et croyez-le ou non, j'avais oublié qu'il avait eu pour projet cet été là de partir faire le tour de l'Amérique, mais avait fini par travailler dans un restaurant, jusqu'à finir dans le strip-tease
Le pauvre chou
On a aussi notre première rencontre avec Riley. Je suis désolée de le penser, parce qu'il est tout gentil, mais dieu, être gentil, c'est bien tout ce qu'il a pour lui
La rencontre avec Buffy est clichée au possible ("oops, zut alors, j'ai fait tomber mes livres sur toi"
), et il y a vraiment très peu d'alchimie, c'est dommage...
Par contre, j'aimais bien le gars que Buffy rencontre le soir sur le campus (celui qui cherchait son chemin avec une carte) ! Je trouvais qu'il y avait une dynamique mignonne qui m'aurait, à la limite, plus intéressée... Dommage qu'il soit tombé entre les griffes de Sunday et sa bande...